samedi 19 mai 2012

les pétales de la mémoire

 11/06/06

Résider au cœur d’ananké comme en un labyrinthe.
L’il y a a dévoré la place. Les bêtes sont lâchées.
La pulsation intime a perdu la mesure.
A pas feutrés, d’une main moite,
J’effleure les pétales de la mémoire
au souffle du silence.
Emiettement du temps.
A la recherche de la durée salvatrice.
Habitacle de chair et de silence,
En pluies fertiles en vérités.
La mort resserre son étreinte d’absence à soi,
Dressant une statue de sel
d’où les fulgurances amorties
s’échappent.

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